Dîner en blanc 2018, 10 ans de soupers chics à Montréal!

C'était mon premier dîner en blanc et certes pas mon dernier. J'ai adoré l'ambiance, l'ampleur. C'est très impressionnant de voir autant de personne en blanc dans un même lieu.
Mais qu'est-ce que ce truc me demanderez-vous?
Le dîner en blanc a commencé en 1988 à Paris. François Pasquier, le fondateur, de retour d'un long séjour en Polynésie a voulu donner rendez-vous dans un parc à ses amis pour un pique-nique au Bois de Boulogne. Il leur avait alors demandé de se vêtir en blanc, plus facile de se reconnaître disait-il. Et le premier dîner en blanc commença.
C'est un de ses fils, Aymeric qui en 2009 traversa cette tradition au Québec, à Montréal. Le dîner en blanc - Montréal fête ses 10 ans cette année!

Et ça respire de bonheur. Ça fait un bien fou! Tout le monde est là pour partager un bon moment et ça se sent.
J'étais moi-même bien accompagné par sœurette Gourmande.
J'avais accès à la section média, ce qui m'a permis de monter dans une grue pour prendre quelques photos et de voir de haut la quantité d'invités.
Impressionnant! 
JP Chenet nous offrait la dégustation de différents produits ainsi que David's tea qui offrait le breuvage non alcoolisé. Trois bouchées, deux salés et une sucrée, du traiteur officiel furent servis.



Dans mon panier à pique-nique blanc (bien entendu!) nous avions apporté un bon champagne Gardet, deux coupes. Soeurette Gourmande est allé chercher de bonnes bouchées chez Albert non loin de là et cela a complété le souper. J'ai bien aimé le tartare de boeuf d'Albert et ses crevettes panées. J'y retournerai!


Comment ça fonctionne? 
La sphère de Sofitel, belle présentation!
Il faut connaître des gens pour y aller, être invité. Certains hôtels, organismes offrent l'expérience, moyennant un montant, comme Sofitel cette année.



Sinon, on peut se placer sur une liste d'attente par quartier voir par autobus. Il y a certain frais pour couvrir le service d'autobus, de location etc.

Ils envoient alors un code. Ce code d'accès permet de connaître toutes les informations, commander un repas, acheter des chaises etc.
Il faut bien surveiller les dates, être rigoureux pour ne rien manquer. Seuls la date et l'heure du dîner sont connus à l'avance. Le lieu sera connu, la journée même, une heure avant. 
Ce ne fut pas différent pour la section média, j'ai reçu un courriel qui m'indiquait le lieu: le square Victoria une heure avant. J'étais prête donc nous nous y sommes dirigés.
Il y a aussi un service d'autobus qui transportent les invités vers le lieu des festivités. C'est une très belle idée! Les participants doivent tout prévoir: la nappe, les chaises, la vaisselle, etc. cette année les tables étaient fournies. 
Une fois sur place, les gens s'installent. Il y en a qui se donne, wow! Lumières, centre de table etc. Les invités sont sur leur 36, n'oublions pas que cela se veut une tradition parisienne, chic.
Chapeaux, bijoux, robes à paillettes, à plumes, à lumière tout se côtoie en tout convivialité.

Les invités s'installent, le souper peut alors commencer. Mais pour communiquer notre enthousiasme d'être là, le DJ demande aux invités de faire tournoyer leur serviette. Cela marque le début des festivités. 
De jolis sons de "Pop!" chatouillent nos oreilles, un peu partout. 
Une bouteille de bulles s'est toujours festif!


Il y a ensuite l'annonce du feu de Bengale. Un autre moment impressionnant. Tous l'allument en même temps, lorsque le DJ l'annonce. Magnifique, les gens s'embrassent, se font des accolades. C'est le party! La danse commence.

La température était de notre côté, c'était agréable pas trop chaud ni froid: parfait!
François Pasquier, fondateur des dîners en blanc.
Il parait (je l'ai entendu de la bouche même de M. François Pasquier, le fondateur) qu'il n'a jamais plu au dîner en blanc de Paris. Il dit en riant, n'avoir le contrôle que sur la température, pas sur le reste. Sympathique le monsieur!


Je vous souhaite d'avoir la chance de vivre ce moment où qu'il soit dans le monde. Montréal, c'était super!
Dîner en blanc